Flash sur Lafite : une carte de vœux signée Yann Stofer
Pour 2025, Yann Stofer a capté la lumière et les détails du domaine, laissant entrevoir, en filigrane, les histoires que le paysage murmure à qui sait regarder.
Pour 2025, Yann Stofer a capté la lumière et les détails du domaine, laissant entrevoir, en filigrane, les histoires que le paysage murmure à qui sait regarder.
Chaque année, la carte de vœux du Château Lafite Rothschild s’inscrit dans la série “Regard sur Lafite”. Pour 2025, Yann Stofer a capté la lumière et les détails du domaine, laissant entrevoir, en filigrane, les histoires que le paysage murmure à qui sait regarder.
Il est arrivé à la propriété en début d’automne, au moment où les vendanges avaient laissé place à un calme relatif, comme une respiration après l’effervescence. Yann Stofer n’a pas débarqué en terrain inconnu. « Je connais bien la région, je l’ai arpentée de la Charente au Pays basque, et jeune, j’ai même fait les vendanges dans le Médoc, » raconte-t-il, un sourire au coin des lèvres.
C’est donc un retour aux sources, mais pas seulement. En passant les portes du Château, Yann n’a pas juste retrouvé un paysage familier : il a découvert un territoire vivant, vibrant, un écrin de nature où les vignes côtoient les jardins, les marais, et même un potager. « La première chose qui m’a frappé, c’est cette présence omniprésente de la nature, » dit-il. Et cette nature, il a voulu la raconter en images, « à la façon d’un grand reportage. »
« La lumière difficile force à regarder autrement. Tout d’un coup, ce qui semble terne peut révéler une poésie insoupçonnée. »
La lumière, les photographes la poursuivent comme un trésor inestimable, surtout à Lafite où elle habille les vignes d’or et les marais d’argent. Hélas, Yann n’a pas été gâté par les conditions météorologiques. « La lumière difficile force à regarder autrement. Tout d’un coup, ce qui semble terne peut révéler une poésie insoupçonnée. » La pluie a été son adversaire principal lors de sa visite. Mais il fallait plus que quelques gouttes pour doucher l’enthousiasme de Yann. « Faut toujours y aller. Quelque chose se passe quelque part, même sous les nuages. » affirme-t-il.
Et quand le soleil refuse de se montrer, il sort le flash. « Faire ressortir une fleur des champs dans la nuit, provoquer un jeu de miroirs avec la pluie… C’est là que la magie opère. » dit-il, avec l’engouement de ceux qui savent transformer une situation peu clémente en aubaine.
À Lafite, chaque coin du domaine raconte une histoire. Yann s’est laissé guider par son instinct et par la découverte, sans jamais ne rien s’interdire. « Avec un même sujet, deux photographes ne feront jamais la même photo, » explique-t-il. « Et avec un terrain de jeu aussi riche que Lafite, l’imaginaire est sans limite. «
Lui, a choisi d’explorer le lien entre l’homme et la nature, ce dialogue constant qui se ressent dans chaque recoin du domaine. « J’ai appris beaucoup durant le temps passé sur le domaine, notamment sur cette harmonie si rare entre les gestes humains et les cycles naturels. »
En quittant Lafite, il emporte bien plus qu’un reportage :
« Je suis entré dans cette aventure avec une joie immense, et je n’aurais jamais imaginé en ressortir aussi épanoui, » conclut Yann Stofer. Cela se voit dans ses photos, où chaque image semble chuchoter l’histoire de Lafite à l’oreille de ceux qui prennent le temps de regarder. »
A propos de Yann Stofer
Né en 1977, Yann Stofer est photographe, musicien et réalisateur. Il explore le monde à contre-pied, armé d’un regard singulier et d’une curiosité insatiable. Entre la scène, la route et le cinéma, son parcours reflète un état de mobilité perpétuelle et un imaginaire nourri par le voyage. Autodidacte et indépendant, on trouve dans ses images un besoin de liberté, si ce n’est un besoin d’errance.